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DOCUMENTS.
des notaires soussignés l'an mil six cent  trente sept, le vingt-neu­vième jour de mars, et ont signé :
N. Pocquelin.                                          J, Pocquelw.
Moufle.                                                   Levasseur.
1639. — 18 janvier.                      %/
Y>uJû£jUL -LAA BAIL DE L'HOTEL DE BOURGOGNE, J, JU» »Uu-, &*- ^ ffuMTlsV-*
Minutes de M# Turquet. tWôfr-f**? ,^^6 ,r- 3>*---t/:r
Aujourd'hui dix-huitième janvier;mil six cent trente neuf, parde­vant etc., furent présents honorables hommes Philippe Brisse et André de Vauconsains, maitres et gouverneurs de la confrérie, maison et hôtel de Bourgogne à Paris, tant pour eux que pour les confrères de ladite confrérie auxquels ils promettent en leurs propres et privés . noms de faire dans huitaine ratifier le contenu aux présentes, à peine de tous dépens, dommages et intérêts, lesquels reconnurent et con­fessèrent avoir baillé et délaissé à titre de loyer, du premier jour de janvier dernier jnsques à trois années finies et accomplies et pro­mettent èsdits noms, ledit temps durant, garantir et faire jouira : Pierre le Messier dit Bellerose, Bertrand Hardouin de Saint-Jacques, Julien et François Bedeaux frères, Adrien Desbarres dit d'Orgemont, Zacharie Jacob dit Montfleury et autres leurs associés, comédiens entretenus de Sa Majesté, lesdits le Messier, Saint-Jacques, Bedeaux, d'Orgemont et Montfleury preneurs et retenants audit titre, pour ledit temps du­rant, la grande salle, loges, théâtre et galeries dudit hôtel de Bour-Ihm* (U»*A-t gogne, avec la première chambre étant au-dessus de la grande porte o li: v^udit Dotel Pour eux s'y l-âE-ïlêr et y enfermer leurs hardes, ensem-•Aê* iÇsJïSblfi leur passage par la grande montée du côté de ladite grande At U ^vavtt JKT-*-» dudit hôtel, sur la rue Saint-François, pour en jouir par lesdits [ b } -H preneurs audit titre, ledit temps durant, ety représenter leurs comédies ainsi qu'ils ont accoutumé ; cesdits bail et prise à loyer fait à la résevation par lesdits bailleurs de la loge des anciens maitres ett du lieu étant au-dessus de ladite loge appelé le Paradis, en l'état qu'il est à présent qui demeureront aux maitres de ladite confrérie, tant pour eux que pour leurs parents et amis, sans qu'ils en puissent abuser ni en prendre argent, à peine de tous dépens, dommages et inté-rêts,, et encore à la réservation faite par lesdits bailleurs des maga-sins et autres lieux dépendants dudit hôtel de Bourgogne, pour, des I choses réservées, disposer par lesdits bailleurs ainsi que bon leur I semblera, et outre moyennant la somme de deux mille livres tournois de loyer pour et par chacune desdites trois années que lesdits preneurs